QUELLES INNOVATIONS POUR LE SYSTÈME FINANCIER

Depuis le début des années 2000 les pays africains affichent un taux de croissance positif, avec en moyenne une croissance qui tourne au tour de 2%. A la fin de la décennie, la croissance est relancée : après une régression du taux à 1,3% en 2016, celui de 2017 est estimé à 2,4 en avril dernier par le Fond Monétaire International (FMI).
La baisse du taux de la croissance en 2016 est due principalement à la baisse des cours des matières premières, on comprend donc que les performances en Afrique subsaharienne ces deux dernières décennies ont été en grande partie dues à l’essor prolongé des matières premières. L’élan de l’industrialisation n’est donc pas encore pris et que cela est l’enjeu majeur des économies africaines. Le manque à gagner de cette absence de transformation des produits primaires est très énorme. Une analyse toute simple fait remarquer que si le prix des matières premières connaît parfois des baisses celui des produits finis subit une inflation constante. Si le prix du cacao, ou du coton peut baisser, celui du chocolat, ni des produits textiles ou des vêtements ne baisseront pas. L’Afrique produit 75 % du cacao mondial, mais ne perçoit que 2 % des 100 milliards de dollars par an générés par le marché du chocolat. L’Afrique n’a tiré que 1,5 milliard de dollars de ses exportations de café. Or, l’Allemagne, un acteur de premier plan de la transformation du café, a gagné quant à elle quasi le double grâce à ses exportations dans le secteur

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