Selon le FMI, le Togo devra enregistrer une croissance économique de 5% en 2016, contre 5,3% en 2015. L’institution avait déjà prévu un taux moyen de 5,5 % pour la période 2015-2018. Cette nouvelle prévision s’explique par « une forte augmentation de la production agricole amoindrie par une contraction des
investissements publics, un recul de la croissance chez les partenaires commerciaux et le détournement du trafic portuaire vers d’autres ports de la région ».
Toutefois, estime le FMI, l’économie togolaise devrait enregistrer une croissance graduelle pour se situer à 5,6% à l’horizon 2021, tirant avantage de l’amélioration du réseau de transport et des gains de productivité dans le secteur agricole. La dette publique est passée de 48,6% du PIB en 2011 à 75,4% en 2015 soit une augmentation de 5% au plafond de 70% fixé par la commission de l’UEMOA. Les prévisions budgétaires togolaises, pour 2017, s’équilibrent en ressources et en charges à 1 218, 7 milliards. Les ressources sont estimées à 1218, 7 milliards contre 962, 8 milliards en 2016, soit une hausse de 26, 6 % par rapport à 2016.
Les recettes budgétaires, chiffrées à 806, 5 milliards contre 750 milliards en 2016 sont en hausse de 7, 5 % et les recettes de trésorerie prévues à hauteur de 412, 2 milliards en 2017 contre 212, 8 milliards en 2016 sont en augmentation de 93, 7 %. Les dépenses budgétaires 2017 se chiffrent à 839,8 milliards contre 808,1 milliards en 2016, soit un accroissement de 3,9% et les charges de trésorerie à 378,9 milliards de FCFA en 2017 contre 194 milliards en 2016, soit une augmentation de 95,3%.